OPiCitations
vertu
Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s’en éloignent.
avarice
Un couple d’avares, jouant à quatre mains sur le même piano.
quotation
la princesse
Avez-vous écrit : « Ce corps qui nous contient ne connaît pas les nôtres. Qui nous habite est habité. Et ces corps les uns dans les autres sont le corps de l’éternité.
le poète
Je reconnais l’avoir écrit.
la princesse
Et de qui tenez-vous ces choses ?
le poète
Quelles choses ?
la princesse
Les choses que vous dites dans cette langue ni vivante ni morte ?
le poète
De personne.
la princesse
Vous mentez !
le poète
Je vous l’accorde si vous admettez comme moi que nous sommes les serviteurs d’une force inconnue qui nous habite, nous manœuvre et nous dicte cette langue.
Heurtebise
Il n’est pas impossible qu’il soit idiot…
la princesse
Les intellectuels sont moins à craindre.
le poète
Mascarille et Leporello se firent passer pour leurs maîtres. Le poète leur ressemble un peu.
la princesse
Cessez votre bavardage et ne parlez que si je m’adresse à vous.
le poète
Je m’expliquais en toute humilité.
Heurtebise
On ne vous demande ni d’être humble ni d’être superbe. On vous demande de répondre lorsqu’on vous interroge. Un point c’est tout. N’oubliez pas que vous êtes un amalgame nocturne de cavernes, de forêts, de marécages, de fleuves rouges, amalgame peuplé par des bêtes gigantesques et fabuleuses qui s’entre-dévorent. Il n’y a pas de quoi faire le mariole.
Avez-vous écrit : « Ce corps qui nous contient ne connaît pas les nôtres. Qui nous habite est habité. Et ces corps les uns dans les autres sont le corps de l’éternité.
le poète
Je reconnais l’avoir écrit.
la princesse
Et de qui tenez-vous ces choses ?
le poète
Quelles choses ?
la princesse
Les choses que vous dites dans cette langue ni vivante ni morte ?
le poète
De personne.
la princesse
Vous mentez !
le poète
Je vous l’accorde si vous admettez comme moi que nous sommes les serviteurs d’une force inconnue qui nous habite, nous manœuvre et nous dicte cette langue.
Heurtebise
Il n’est pas impossible qu’il soit idiot…
la princesse
Les intellectuels sont moins à craindre.
le poète
Mascarille et Leporello se firent passer pour leurs maîtres. Le poète leur ressemble un peu.
la princesse
Cessez votre bavardage et ne parlez que si je m’adresse à vous.
le poète
Je m’expliquais en toute humilité.
Heurtebise
On ne vous demande ni d’être humble ni d’être superbe. On vous demande de répondre lorsqu’on vous interroge. Un point c’est tout. N’oubliez pas que vous êtes un amalgame nocturne de cavernes, de forêts, de marécages, de fleuves rouges, amalgame peuplé par des bêtes gigantesques et fabuleuses qui s’entre-dévorent. Il n’y a pas de quoi faire le mariole.
lecture
Les livres doivent être lus avec autant de considération et de réserve qu’on a mis à les écrire.
bonheur
Les vivants qui obéissent à la Sagesse sont de beaucoup les moins heureux. Par une double démence, oubliant qu’ils sont nés hommes, ils veulent s’élever à l’état des Dieux souverains et, à l’exemple des Géants, munis des armes de la science, ils déclarent la guerre à la Nature. À l’inverse, les moins malheureux sont ceux qui se rapprochent le plus de l’animalité et de la stupidité.
peinture
Si certains portraits n’ont pas l’air naturels, c’est que les modèles ne font pas l’effort de leur ressembler.
mathématique
Défiez-vous des ensorcellements et des attraits diaboliques de la géométrie.
quotation
Le premier pas vers le bien est de ne pas faire le mal.
vie
La vie humaine commence de l’autre côté du désespoir.
normalité
Ces médecins des âmes qui détruisent le génie à nos yeux en l’appelant pathologique, on devrait leur fracasser le crâne avec les œuvres complètes du génie en question… On devrait écraser à coups de talon tous les rationalistes bienfaiteurs de l’“humanité normale” qui rassurent les gens incapables d’apprécier les produits de l’esprit et de l’imagination.