OPiCitations

10 citations choisies aléatoirement (sur 3397 citations)

alcool

L’alcool est à peu près le seul ennemi que l’homme soit parvenu à aimer.

beauté

Vous n’êtes pas jolie, vous êtes pire.

politesse

Le beau parler n’écorche pas la langue.

mathématique

Les mathématiques sont d’abord un langage, qui nous sert à parler de ces domaines du monde réel que l’on peut décrire avec les nombres ou toute autre relation ordonnée du même genre. […] En ce sens, elle devient une forme de poésie, entretenant avec la prose des mathématiques appliquées la même relation que la poésie avec la prose dans tout autre langage.

vérité

J’appelle simple d’esprit tout homme qui parle de la Vérité avec conviction : c’est qu’il a des majuscules en réserve et s’en sert naïvement, sans fraude ni mépris.

sexualité

  Qu’il vienne de l’intellect ou du bas-ventre, un plaisir en vaut un autre. Mais le sexe a ceci de particulier qu’il agite l’individu pour le profit de l’espèce. Nous nous bouchons les oreilles pour ne pas entendre sous nos discours amoureux, dans nos romances les plus raffinées, comme une basse cantique, le mugissement de la Vie qui réclame son dû.
  Dans le coït, l’homme se rabaisse au niveau de l’animal non parce qu’il prend du plaisir mais parce qu’il obéit à l’instinct de reproduction.

idéologie

On évalue pas une idéologie aux réponses qu’elle apporte mais aux questions qu’elle évacue.

calembour

Le calembour est la fiente de l’esprit qui vole.

mathématique

La philosophie est écrite dans ce livre gigantesque qui est continuellement ouvert à nos yeux (je parle de l’Univers), mais on ne peut le comprendre si d’abord on n’apprend pas à comprendre la langue et à connaître les caractères dans lesquels il est écrit. Il est écrit en langage mathématique, et les caractères sont des triangles, des cercles, et d’autres figures géométriques, sans lesquelles il est impossible d’y comprendre un mot. Dépourvu de ces moyens, on erre vainement dans un labyrinthe obscur.

doute

  Les gens ne cessent de dire qu’il est beau d’avoir des certitudes. Il semble qu’ils aient complètement oublié la beauté bien plus subtile du doute. Croire est tellement médiocre. Douter est tellement absorbant. Rester vigilant, c’est vivre ; être bercé par la certitude, c’est mourir.