lecture

Dans cette joute avec l’esprit vivant des morts que nous appelons la lecture, notre rôle n’a rien de passif. Chaque fois qu’elle dépasse la rêverie, ou cet appétit sans conviction, fils de l’ennui, la lecture est une forme d’action. Nous mobilisons la voix, l’être entier de l’œuvre. En revanche, nous la laissons pénétrer en nous, non sans réticences d’ailleurs. […]
  Il faut être prêt à prendre de grands risques pour bien lire. Prêt à sacrifier son moi, le contrôle qu’on a sur lui.
(Vers une culture plus humaine)