roman

  On peut opportunément comparer un roman traditionnel à une vieille chambre à air placée dans l’eau, et qui se dégonfle. On assiste à un écoulement généralisé et assez faible, comme une espèce de suppuration d’humeurs, qui n’aboutit finalement qu’à un confus et arbitraire néant.
  Lovecraft, lui, place énergiquement la main sur certains points de la chambre à air (le sexe, l’argent…) dont il souhaite ne rien voir affleurer. C’est la technique de la constriction. Le résultat étant, aux endroits choisis par lui, un jet puissant, une extraordinaire efflorescence d’images.