silence

Le silence. Mais ce n’étais plus le même. Pas celui que je connaissais bien, un silence qui gueule. C’était un nouveau. D’habitude, quand je me réveille la nuit, ça recommence à gueuler, et j’essaye de me rendormir aussi vite que je peux. Mais cette nuit-là, avec Aline, je me réveillais exprès pour ne pas perdre une minute. Chaque fois que je m’endormais c’était comme si on me volait. Je me disais que c’était peut-être une nuit comme ça à titre exceptionnel et qu’on ne pouvait pas compter là-dessus. Je me disais que c’était seulement une nuit qui avait eu de la veine et qu’il ne fallait pas croire que c’était arrivé.