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L’avenir du savoir

Quel sera l’avenir du savoir ? Le savoir, contrairement au travail ou à la terre, peut être copié à l’infini. Le dynamisme de la création dépend de sa capacité à être reproduite, et les lois basées sur le principe de rareté sont absurdes dans ce contexte. La « tragédie des biens communs », l’argument utilisé pour justifier le clôturage de la terre dans le but d’augmenter au maximum la production, ne s’applique pas au savoir. La privatisation du savoir ralentit l’innovation et la productivité. Alors que les intérêts des entreprises soutenues par les gouvernements ne cessent de prolonger les échéances de la propriété sur la créativité humaine, cette prolongation se fait aux dépens du domaine public. Dans ce cas, qui est le voleur dans la lutte pour le clôturage des savoirs communs ? Cette lutte fait rage au niveau des institutions locales, nationales, régionales et mondiales, et c’est un débat que nous ne pouvons nous permettre d’ignorer.