mémoire

  Je suis né dans un temps où la mémoire n’était point considérée comme une vertu funeste… J’ai vu, par la suite, naître et grandir dans le monde universitaire un profond mépris de la mémoire, vertu que l’on a voulu opposer à l’intelligence.

  C’est une grande niaiserie. Loin de porter ombrage à l’intelligence, la mémoire l’alimente, la suscite, lui fournit des matériaux. Un homme intelligent, doué d’une mémoire faible et mal exercée, demeure un infirme et un pauvre : il perd les meilleures chances d’appliquer son entendement.

  On ne méprise pas la mémoire,
  on la dresse et on la fait obéir.