OPiCitations
séduction
Le séducteur : c’est le genre de type que vous souhaiteriez avoir pour fils, mais que vous ne voudriez pas voir fréquenter votre fille.
bouddhisme
Qu’est-ce que répondre réellement à une question ? C’est donner au questionneur une réponse qu’il n’attendait pas et qui le déconcerte. Dans le langage courant, les questions qui n’appellent qu’une approbation de pure forme sont légion ; ainsi du rituel : « comment allez-vous ? » ou des conversations sur des lieux communs où se succèdent les clichés. Ces échanges banals ne véhiculent pas d’information, leur objectif est d’établir ou de maintenir la communication entre les interlocuteurs. Ils n’engendrent rien que de prévisible et de convenu ; c’est ce que l’on appelle parler pour ne rien dire. L’un des mérites des maîtres du chan est d’avoir intuitivement compris que la source de ces bavardages stériles n’est pas la sottise humaine, mais les contraintes exercées par le langage lui-même.
Celui qui pose la question : « Qu’est-ce que le Bouddha ? » s’attend qu’on lui parle de compassion, de sagesse ou de sainteté, de souffrance ou encore des phénomènes et de la vacuité. La réponse que fait Dongshan : « Trois mesures de chanvre », ne permet pas au moine qui a posé la question de stagner sur ces sujets fondamentaux. Dongshan évite l’écueil qui consiste à donner une réponse prévisible, car une telle réponse encourage la pensée à poursuivre son cours. En répondant « à côté » de la question, il réussit, d’une part, à ne pas enfermer le Bouddha dans une définition incomplète par nature qui ne pourrait qu’égarer le disciple et, d’autre part, ce qui est plus important dans l’instant, à stopper le flux de sa pensée. C’est aussi ce que fait Xuefeng lorsqu’il répond à Yunmen, qui lui pose la même question : « Ne délire pas ! »
Celui qui pose la question : « Qu’est-ce que le Bouddha ? » s’attend qu’on lui parle de compassion, de sagesse ou de sainteté, de souffrance ou encore des phénomènes et de la vacuité. La réponse que fait Dongshan : « Trois mesures de chanvre », ne permet pas au moine qui a posé la question de stagner sur ces sujets fondamentaux. Dongshan évite l’écueil qui consiste à donner une réponse prévisible, car une telle réponse encourage la pensée à poursuivre son cours. En répondant « à côté » de la question, il réussit, d’une part, à ne pas enfermer le Bouddha dans une définition incomplète par nature qui ne pourrait qu’égarer le disciple et, d’autre part, ce qui est plus important dans l’instant, à stopper le flux de sa pensée. C’est aussi ce que fait Xuefeng lorsqu’il répond à Yunmen, qui lui pose la même question : « Ne délire pas ! »
quotation
— Je sais qu’il est occupé, des pieds à la tête. Par lui-même. Il pourrait refaire une peu de Résistance, non ? Ce serait le moment. Mais pas un mot, rien. Je peux crever.
littérature
— Ça n’existe pas, tout, en littérature. C’est toujours des bribes. L’idée de tout dire, dans un livre, c’est une idée de débutant. Un manque de métier.
alcool
L’alcool tue lentement. On s’en fout. On n’est pas pressé.
dispersion
Il était de ces gens qui, lorsqu’ils sont occupés à une chose, rêvent toujours à une autre ; il était incapable de s’asseoir pour répéter un morceau sans s’interrompre afin de réfléchir à un problème d’échecs, de jouer aux échecs sans songer aux faiblesses des Chicago Cubs, de se rendre au stade sans méditer sur quelque personnage mineur dans Shakespeare et puis, enfin rentré chez lui, de s’installer avec un livre pendant plus de vingt minutes sans ressentir une envie urgente de jouer de sa clarinette. Où qu’il eût été, où qu’il allât, la trace qu’il laissait derrière lui restait parsemée de coups maladroits aux échecs, de pronostics non réalisés et de livres à demi lus.
quotation
Je m’estime peu quand je m’examine ; beaucoup, quand je me compare.
Monsieur-tout-le-monde.(Sentimentalisme)
Monsieur-tout-le-monde.(Sentimentalisme)
écriture
Aucune femme d’écrivain ne comprendra jamais que son mari travaille quand il regarde par la fenêtre.
quotation
La fin justifie les moyens, mais qu’est-ce qui justifie la fin ?
quotation
Tu joue avec le monde comme un enfant mélancolique qui n’a pas de petit frère.